Israël en Égypte | Haendel
 " Sous la direction vive et précise d'Hervé Niquet, Le Concert Spirituel trouve toujours l'éloquence et le ton justes. Alors que maints enregistrements bénéficiant d'excellents choeur et orchestre sont un peu gâchés par des solistes pas à la hauteur, rien de cela ici. La jeune distribution réunie ne fait entendre que des talents à suivre ! Une parution qui rejoint le peloton des enregistrements de référence, où l'on trouve, une fois encore, Harry Christophers (Collins/Coro, 1993), Stephen Cleobury (Decca, 2000) ou Pierre Cao (Eloquentia, 2010)." 
  
Philippe Gelinaud, Opéra Magazine , octobre-novembre 2025
Information
 Produit chez Alpha Classics. 
 Coproduction Le Concert Spirituel & Alpha Classics / Outhere Music France. 
 Enregistré en octobre 2022 à l'Arsenal de Metz (Cité musicale-Metz). 
 Programme produit par Le Concert Spirituel 
Sortie le 31 octobre 2025
Durée CD : 70'
Cast
  Myriam Leblanc 
 Lucie Edel 
 Lena Sutor-Wernich 
 Andreas Wolf 
 Alexandre Baldo 
 Laurence Kilsby  
 chœur et orchestre  Le Concert Spirituel 
 Hervé Niquet  direction 
Composés en 1727 pour le couronnement du roi George II de Grande-Bretagne et de la reine Caroline le 11 octobre de la même année par Georg Friederich Haendel, ces quatre hymnes furent la première commande passée au compositeur, en tant que citoyen britannique nouvellement naturalisé.
Si Israël en Égypte fut créé le 4 avril 1739 dans une forme tripartite, Haendel composa cet oratorio probablement sans texte complet à l’origine. Hervé Niquet a choisi d’enregistrer la version que Berlioz – et tout le XIXe siècle – tenait pour définitive, c’est-à-dire en deux parties, l’ Exode et le Cantique de Moïse . Réalisée au sortir du Covid, cette production est aussi le témoignage de la joie des chanteurs et instrumentistes du Concert Spirituel de refaire de la musique ensemble : le chœur final « est un cri de bonheur à l’unisson », dit Hervé Niquet, qui voit dans ces œuvres un « drame presque palpable : deux chœurs, disposés face à face de part et d’autre de l’orchestre, se répondent, entre répliques violentes et unissons monumentaux. Leur imbrication dans des mouvements infernaux est comme mis en scène sous nos yeux. »