King Arthur de Henry Purcell

Enregistré à l'Opéra National de Montpellier en mars 2009
Coproduction Telmondis et Le Concert Spirituel
Avec la participation de France Télévisions et Calicot Productions, et le soutien de la Région Languedoc Roussillon, de la Fondation BNP Paribas et du Centre National de la Cinématographie

Réalisation : Olivier Simonnet

Sortie le 5 novembre 2009

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Qui a parlé de s'ennuyer à l'opéra ? Certainement pas Shirley et Dino qui, avec l'aide du chef d'orchestre Hervé Niquet, relisent malicieusement Le Roi Arthur. « C'est une rock star », lancent-ils. Poétique, leur vision du chef-d'oeuvre de Purcell fait des clins d'oeil aux Monty Python, à Kamelott, au music-hall et au théâtre élisabéthain. Voilà le baroque dont on se régale.

Corinne et Gilles Benizio, mise en scène
Hervé Niquet, direction
Catherine Rigault, costumes
Jacques Rouveyrollis, lumières

Ana Maria Labin, dessus
Chantal Santon-Jeffery, dessus aussi
Mélodie Ruvio, bas-dessus
Mathias Vidal, haute-contre (vents et marées)
Marc Mauillon, taille
Joao Fernandes, basse (à poil dur) c'est lui le Roi Arthur !

Chœur et orchestre du Concert Spirituel

"Lorsque j’ai décidé de remonter le King Arthur avec Le Concert Spirituel, il a fallu faire un choix : en effet, la partie musicale de cette oeuvre ne représente qu’un tiers de l’ouvrage original. Ce n’est qu’un commentaire disséminé tout au long de la pièce de Dryden, ce qui explique, si on lit le livret, le peu de rapport existant entre chaque tableau de ce King Arthur. J’ai préféré ne conserver que la musique de Purcell et vous la proposer sous la forme d’un divertissement entrecoupé d’intermèdes assurant les liaisons du spectacle.

Qui pouvait assurer mieux que Corinne et Gilles Benizio (alias Shirley et Dino) le rôle périlleux de metteurs en scène et de fantaisistes, de cet opéra sans queue ni tête afin de vous prouver que les chanteurs de Purcell sont les proches cousins des Monty Python ?
J’ai donc réinventé une histoire qui fonctionne sur les seuls fragments musicaux du King Arthur. Il ne s’agit plus d’un affrontement entre Arthur le Breton et Oswald le Saxon pour obtenir la main d’Emmeline, mais des épisodes du règne d’Arthur entre batailles et châteaux."

Hervé Niquet